Les fédérations d’Ille-et-Vilaine, des Côtes d’Armor, du Morbihan et du Finistère du Parti Radical de Gauche tiennent à réagir aux propos d’Europe Ecologie Les Verts Bretagne (EELV) mettant en cause les sénateurs radicaux de gauche dans le rejet de l’amendement permettant l’organisation en Loire-Atlantique d’un référendum sur le rattachement de ce département à la Bretagne.
Les sénateurs du Parti Radical de Gauche n’ont pas souhaité soutenir cet amendement (finalement largement rejeté par 258 voix contre 58) car il a semblé aux radicaux de gauche que « la question de la délimitation des régions ne pouvait se faire qu’après une réflexion initiée par le gouvernement avec les élus des territoires dans une approche globale de la République et de son organisation ».
La question du rattachement éventuel de la Loire-Atlantique à la Bretagne peut être posée mais ne peut pas s’inscrire dans une démarche égoïste consistant à ignorer les effets en cascade que pourrait avoir le démembrement d’une région au profit d’une autre.
La position des sénateurs radicaux de gauche, ardents défenseurs de la décentralisation, n’a donc rien à voir avec du jacobinisme mais plutôt avec la volonté de traiter dans l’égalité un sujet de dimension nationale.
Enfin, les allégations d’EELV Bretagne selon lesquelles les sénateurs radicaux de gauche étaient absents sont inexactes. En effet, Jacques Mézard, président du groupe radical au Sénat et François Fortassin, sénateur PRG, se sont exprimés dans l’hémicycle lors du débat.
Honoré Puil, président de la Fédération d’Ille-et-Vilaine. Membre du Bureau national
Christiane Migot, présidente de la Fédération du Finistère.
François Bourriot, président de la Fédération des Côtes d’Armor.
Jean-Pierre Mousset, président de la Fédération du Morbihan.
Stéphane Perrin, délégué du président national en région